Voici reproduits des extraits parus dans le dernier numéro paru au Gabon qui a valu au journaliste de subir un tel enlèvement
« Sylvia Bongo la Bis-présidente
Deux présidents pour le prix d’un. Voilà ce qu’ont obtenu les soutiens d’Ali Bongo quelques mois après la présidentielle meurtrière du 27 août 2016 et pour laquelle leur champion a été correctement laminé par jean ping. Au palais du Bord de mer, il y a BOA, l’officiel, celui qui a prêté serment devant l’une des innombrables veuves non officielles de son père. il passe le plus clair de son temps à table, dans les avions ou devant son smartphone. On nous dit qu’il est au pouvoir. soit. mais il y a l’autre, Sylvia Najima Valentin Bongo Ondimba. C’est elle, il parait, qui détient réellement le pouvoir. Le vrai.
Pour l’exercer, elle n’a pas besoin de résider physiquement au Gabon, quelques lampistes bien serviles suffisent. Aussi, depuis son exil doré londonien, la Bisprésidente Sylvia B. a pris le contrôle du cabinet présidentiel en imposant la nomination de Brice Fargeon Laccruche Alihanga. Désormais tout, absolument tout passe par lui. il a l’œil sur tout. et surtout, il tient à tout contrôler.
A la tête d’un cabinet présidentiel aux contours mal – ou non – définis, Brice l’agité finit par se prendre pour une sorte d’omniprésident. serait-il en mission ? sans doute, car l’acharnement qu’il met à dépouiller les proches d’Ali Bongo de leurs prérogatives est révélatrice ».