Dans l’instruction sur le financement de la campagne présidentielle de Sarkozy, toute demande de commission rogatoire internationale, dont la transmission passe nécessairement par le quai d’Orsay, se heurte à la mauvaise volonté de Laurent Fabius. « Le patron du quai d’Orsay, confie un proche du juge Renaud Van Ruymbeke en charge du dossier, a très peur qu’apparaissent ses amis du Qatar dans cet éventuel transfert de fonds vers la France ».