Le sommet Afrique-Turquie s’est clôturé ce samedi 18 décembre avec la signature d’un plan de coopération pour les cinq années à venir. 16 présidents et chefs de gouvernements ont fait le déplacement, comme Paul Kagame, Macky Sall ou encore Muhammadu Buhari, ainsi qu’une centaine de minis.
La question de la lutte contre le terrorisme et de la sécurité a été largement évoquée, notamment en ce qui concerne la vente d’armes et de véhicules turcs au continent. Lors de son intervention à huis clos, le ministre des Affaires étrangères tchadien précise aussi avoir lancé un appel pour que le partenariat turc puisse soutenir les efforts des pays qui ont mis en place des forces ad hoc comme la force multinationale mixte dans le cadre du bassin du lac Tchad.
« Des approches prétentieuses et orientalistes «
De plus le président Erdogan a mis en exergue « les approches hautaines, prétentieuses et orientalistes » des autres partenaires, en faisant clairement allusion aux puissances présentes en Afrique, et notamment la France. Le chef d’état turc estimé qu’il était essentiel que le continent soit représenté de manière permanente au Conseil de sécurité de l’ONU.« C’est une grande injustice qu’il n’y ait pas de représentant aux Nations Unies parmi les cinq membres permanents du conseil de sécurité alors que l’Afrique compte 1,3 milliards d’habitants, s’est ainsi indigné Recep Tayyip Erdogan. Pour que l’Afrique puisse être représentée à juste titre, je suis convaincu qu’il nous faut être solidaire. Malgré ceux qui profitent de ce statu quo, nous sommes décidés à lutter contre cette injustice.