Le président Faustin Archange Touadéra a opposé une fin de non recevoir à Emmanuel Macron, lors de sa visite à Paris.
Le dirigeant français aurait en effet fait pression sur son homologue centrafricain , en évoquant un éventuel retrait des instructeurs russes comme condition à un rapprochement entre la France et la Centrafrique. Mais Faustin Archange Touadéra a répondu qu’il traitait « avec le pouvoir russe dans le cadre d’un accord de défense et de formation entre États », avant d’ajouter que le reste « n’était pas son affaire », selon toujours RFI.
« On ne pose pas des conditions dans nos relations bilatérales et le président de la République l’a répété hier : nous sommes jaloux de notre souveraineté », a d’ailleurs affirmé Albert Yaloke Mokpeme, porte-parole de la présidence centrafricaine après cette rencontre
Si cela s’avère vrai, bravo à lui pour le courage, il faut parler comme un homme et que les « gens sachent que c’est un homme qui passe, quand tu passes » comme disait Gbagbo en substance.
Seulement « he must mind his back » (Touadera doit surveiller son arrière) car avec de telles déclarations que beaucoup de présidents occidentaux trouvent comme des affronts quand ça vient d’un président du Sud, il n’est pas facile de dire que Macron va laisser lie the dog (laisser aller cela).