Ahoua Don Mello, représentant de l’Alliance internationale des Brics en Afrique, a été reçu, mardi dernier, à Malabo, par le président équato-guinéen. Au menu des discussions, des projets dans le secteur des hydrocarbures et de la transition énergétique ainsi que celui portant création d’un institut d’études stratégiques des Brics à Malabo.
Z. Bati Abouè
Nommé fin décembre dernier vice-président en charge des projets stratégiques de l’association promouvant l’Alliance internationale des Brics en Africa, Ahoua Don Mello a séjourné au début du mois de janvier à Malabo où il a rencontré, le mardi 9 janvier, le président Equato-guinéen, Obiang N’guema avec qui il a parlé de plusieurs projets stratégiques. Il s’agit principalement de projets visant à assurer la transition énergétique vers les véhicules hybrides, mais aussi de la création d’un institut d’études stratégiques des Brics en Afrique qui serait basé à Malabo. S’il voit le jour, cet institut ferait office de siège central de l’Alliance internationale sur le continent et pourraient alors abriter les sommets des Brics consacrés à l’Afrique.
Les échanges avec le président équato-guinéen ont eu lieu au Palais présidentiel en présence du nouveau ministre des affaires étrangères, Siméon Oyono Essono Angué, ami de longue date d’Ahoua Don Mello. Les deux hommes se sont retrouvés fin décembre à Moscou, où a été peaufinée cette rencontre. Selon nos sources, le président de la Guinée Equatoriale compte sur l’Alliance internationale pour répondre aux attentes d’industrialisation de ses populations. Au-delà, le partenariat envisagé par l’association dont Ahoua Don Mello est désormais vice-président vise, de manière générale, à assurer l’industrialisation du continent via des projets pharaoniques tels que la maîtrise de l’énergie nucléaire, la sécurisation des territoires par la mise en orbite de satellites typiquement africains et la réalisation d’infrastructures d’interconnexion ! Ahoua Don Mello a aussi parlé de la création d’une société de distribution de carburant russe à destination des pays africains. Cette société comprendrait les producteurs d’hydrocarbures russes et la société équato-guinéenne de pétrole et aurait pour but de rapprocher le coût du carburant dans les stations d’essence africaines de celui des stations russes.
À Malabo, à également été évoquée la création d’un parc de véhicules électriques, afin d’anticiper le passage des véhicules thermiques aux véhicules électriques en Afrique à l’horizon 2035 pour que le continent dispose de pièces détachées nécessaires à une telle reconversion.
Pour finaliser tous ses accords, il nous est indiqué que la présidente de l’association, Larisa Zelenstova, devrait se rendre à Malabo, sans qu’une date n’ait été retenue à ce stade.