L’offensive sur Tripoli du maréchal Haftar donne un sérieux coup au processus politique porté par l’émissaire spécial des Nations unies, Ghassan Salamé, soutenu par la diplomatie française.
L’offensive des troupes du maréchal Haftar en Tripolitaine représente un important revers pour Paris, la capitale la plus engagée pour une solution négociée de la crise libyenne. C’est en effet en bonne part grâce aux autorités françaises et notamment grace au ministre des Affaires Etrangères, Jean Yves Le Drian, que l’homme fort de l’est du pays, ex-proche de Khadafi, avait réussi à se crédibiliser comme un protagoniste incontournable de la crise libyenne.
Le soutien français à Haftar
A Tripoli, les médias soutenant le gouvernement d’« union nationale » (GNA) de Faïez Sarraj évoquent l’irritation de ce dernier face à ce qu’il considère être le soutien français au maréchal.