L’enlèvement d’un ressortissant européen il y a dix jours dans le nord du Burkina Faso pousse les autorités de la transition et les anciens pivots du régime du président déchu Blaise Compaoré au dialogue. Lors d’une rencontre organisée en urgence après la prise d’otage, Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major particulier de Compaoré a obtenu le feu vert de l’actuel président de la transition Michel Kafando pour déployer 500 militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) appuyés par l’armée française au nord du pays. Créé par l’ancien chef d’Etat pour assurer sa sécurité personnelle, ce corps d’élite militaire qui compte au total environ 1200 hommes avait semé la panique à Ouagadougou en janvier dernier en réclamant la démission du premier ministre Yacouba Isaac Zida.
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