Alors que le tribunal de Paris a maintenu l’audience, ce vendredi 5 avril, qui devait examiner la plainte déposée contre Mondafrique par l’ancien ministre de l’Intérieur tunisien, Lotfi Brahem s’est livré à quelques manoeuvres dilatoires
Depuis que la défense de l’ancien ministre a appris, le mardi 2 avril, que les positions du Parquet lui étaient défavorables, elle a tenté de gagner du temps. Dans un premier temps, les avocats de l’ancien ministre ont demandé le report de l’audience, au motif que la justice lui aurait remis trop tardivement les conclusions du Procureur et de Mondafrique.
Autant d’arguties qui, compte tenu de la jurisprudence, ne tiennent pas.
Un changement soudain d’avocats
Dans un deuxième temps, Lotfi Brahem a décidé brutalement de changer d’avocats, le jeudi 4 avril, veille du procès. Et ceci afin de faire valoir devant les juges lors de l’audience du 5 avril que les délais étaient trop courts désormais pour prendre connaissance du dossier.
Le tribunal a décidé, ce 5 avril, que l’audience était maintenue malgré les demandes de l’ex ministre. Le parquet a estimé que la plainte de Lotfi Brahem n’était pas recevable pour des motifs juridiques.
Le tribunal rendra sa décision définitive le 21 juin prochain