Le colonel Khaled, l’ex-haut gradé du DRS rattaché au ministère des Travaux Publics et le principal témoin du scandale de l’autoroute est-ouest, est décédé récemment dans l’indifférence générale. Mort à l’hôpital militaire d’Ain Naâdja, dans la banlieue d’Alger, des suites d’un AVC, ce colonel emportera dans sa tombe les secrets de ce scandale qui continue de défrayer la chronique. Accusé d’avoir joué le rôle de facilitateur pour remettre des pots-de-vins versés par une compagnie chinoise à des hauts responsables algériens, le colonel Khaled a été placé sous contrôle judiciaire et condamné à trois ans de prison. Mais l’intéressé a toujours nié les faits qu’on lui impute. Il avait dénoncé un complot ourdi par d’autres officiers du DRS qui l’ont sacrifié pour couvrir leurs « sales manœuvres » destinées à torpiller ce méga-projet voulu par Abdelaziz Bouteflika. Ceci dit, le colonel Khaled a toujours refusé de s’exprimer publiquement pour raconter toute la vérité aux Algériens.
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