Alors que l’on croyait le puissant groupe pétrolier algérien, la Sonatrach, Chakib Khelil, l’ancien ministre du pétrole et intime du président Boutefliaka, ainsi que le présumé corrupteur, le groupe italien ENI, blanchis par la justice italienne, voilà que la police milanaise vient de relancer cette affaire.
D’après nos confrères d’Algérie Part, la justice italienne vient de procéder, il y a quelques jours à l’arrestation de plusieurs avocats et magistrats, au motif qu’ils auraient manipulé plusieurs procès afin d’innocenter les dirigeants du groupe italien ENI, accusés de corruption pour l’obtention de contrats avec différentes entreprise étrangères dont Sonatrach.
L’agence de presse italienne ANSA a indiqué que l’ancien directeur du service juridique : Massimo Mantovani ainsi que Piero Amara, l’avocat du groupe ENI ont été arrêtés avec quinze autres personnes suite à la perquisition des bureaux de la compagnie pétrolière italienne opérée par la police milanaise en début de semaine.
Massimo Mantovani est accusé d’avoir dirigé de manière partiale les enquêtes jusqu’en octobre 2016, la justice l’accuse même de faire partie d’une association criminelle et d’avoir produit de fausses informations…
De même, un magistrat a été arrêté dans le cadre d’une enquête suite à la découverte des agissements liés à des opérations de corruption, fraude fiscale et de …manipulations des procédures judiciaires.
La justice estime avoir été trompée dans le but de disculper des responsables impliqués dans le fameux scandale ENI et Sonatrach mais touchant également la société pétrolière nigériane.
Ainsi donc, l’affaire risque fort d’être relancée et voir l’ex Ministre de l’Energie Chakib Khelil retrouver le chemin du tribunal italien en tant qu’accusé, alors qu’il avait été innocenté en janvier 2015.