Human Rights Watch dénonce dans un nouveau rapport les nombreuses attaques de civils dans le Nord Ouest du pays,
Des militaires, des gendarmes et des membres du Bataillon d’intervention rapide (BIR) du Cameroun ont mené, le 4 avril 2019, une attaque meurtrière contre le village de Meluf, dans la région Nord-Ouest du pays, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les forces gouvernementales ont tué cinq hommes, dont l’un avait un handicap mental, et blessé une femme, tous civils. Les cadavres de trois de ces personnes ont été par la suite retrouvés mutilés, dont un qui avait été décapité.
Les centres de soins visés
L’attaque contre Meluf s’est produite alors qu’on observe une augmentation des violences perpétrées par les forces de sécurité dans et aux alentours des établissements médicaux et contre les professionnels de la santé dans le Nord-Ouest.
Tôt dans la matinée du 1er avril, des militaires et des gendarmes ont mené une opération dans un quartier résidentiel, dans l’enceinte de l’hôpital baptiste Mbingo. Ils ont tué une femme de 32 ans, mère de trois enfants, et ont blessé par balles un homme tandis qu’ils recherchaient des séparatistes. La femme avait essayé de prévenir que des militaires arrivaient. « Elle a été abattue à bout portant », a affirmé un témoin. « Elle a été atteinte dans le dos et elle s’est vidée de son sang car nous ne pouvions pas la transporter à l’intérieur de l’hôpital. »
Le 27 mars, les forces de sécurité ont transporté leurs blessés dans le même hôpital pour qu’ils soient soignés, après des affrontements avec les séparatistes. Des témoins ont affirmé qu’un soldat avait tiré plusieurs coups de feu à l’intérieur de l’hôpital, entre le pavillon des femmes et la salle du personnel hospitalier, forçant le personnel à abandonner des patients.
Le 21 mars, des militaires sont entrés dans le centre médical de Wainamah, à la recherche de séparatistes blessés. Ils ont accusé un motocycliste qui attendait un patient à l’extérieur d’être un séparatiste. Des témoins ont affirmé que les forces de sécurité l’avaient abattu dans la rue principale. Une infirmière a affirmé que les militaires avaient forcé le motocycliste à se déshabiller et avaient ouvert le feu sur lui à quatre reprises.
Cinq professionnels de la santé travaillant dans plusieurs établissements médicaux de la région du Nord-Ouest ont indiqué que le nombre de personnes venant se faire soigner dans les hôpitaux était en forte diminution depuis environ six mois car les patients ne s’y sentent pas en sécurité. « Les malades préfèrent mourir chez eux », a déclaré un médecin de Kumbo.
LA FRANCE NEO-COLONIALISTE FINANCE ET AIDE CES REGIMES REPRESSIFS A MATRAQUER LEURS PEUPLES ET APRES EUX C’EST LE DELUGE!!!!!!
LA FRANCE A FAIT ET CONTINUE A FAIRE BCP DE MAL EN AFRIQUE FRANCOPHONE:
EN ALGERIE EN 1992= 250000 MORTS ET 20000 DISPARUS APRES LE PUTSCH MILITAIRE,
AU RWANDA: PLUS DE 700000 MORTS EN UNE SEMAINE,
AU TCHAD,AU MALI,AU BURKINA FASO,NIGER,COTE D’IVOIRE,ET LE DERNIERE MASSACRE AU CAMEROUN.
FAUT UNE REVOLTE POPULAIRE DE TOUS CES PAYS POUR FAIRE SORTIR A JAMAIS LA FRANCE DE L’AFRIQUE,CAR ELLE A PAS ETE A LA HAUTEUR DE CES PEUPLES MEURTRIS QUI N’ASPIRENT QU’A LA PAIX ET SORTIR DU SOUS DEVELOPPEMENT,MAIS LES PIONS LAISSES PAR LA FRANCE NE L’ENTENDENT PAS DE CETTE OREILLE MALHEUREUSMENT…………..