C’est une véritable « généalogiania » qui s’est emparée dernièrement des classes bourgeoises marocaines, rapporte l’hebdomadaire casablancais « Le Canard Libéré ». Beaucoup de vieilles familles bourgeoises de Fès, de Rabat et de Salé font des allers-retours régulièrement vers paris afin de consulter des cabinets spécialisés de généalogistes à la recherche de leurs illustres ancêtres. Cette course au pédigrée est aujourd’hui le nec plus ultra des familles bourgeoise marocaines à la recherche d’un aïeul andalous, sicilien, portugais ou turc. Il n’est pas rare d’ailleurs que des soirées huppées soient organisées dans les villas cossues des hauteurs d’Anfa à Casablanca pour exposer le résultat des recherches des cabinets parisiens, qui au passage se font une manne inespérée, venant d’outre Méditerranée.