De son exil doré à Abidjan, l’ex-président burkinabé, Blaise Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre 2014, regarde avec impuissance le Togo sombrer dans la crise politique. A moins que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ou les Nations unies lui demandent de reprendre du service, comme plusieurs diplomates le laissent penser. Profitant de sa proximité avec le président togolais Faure Gnassingbé et de ses bonnes relations avec l’opposition, l’ex-président avait joué en effet à plusieurs reprises le pompier au Togo. Ainsi dès 2006, le président Compaoré avait assuré une médiation utile à travers l’Accord politique générale (APG).