Ce mercredi 1er juillet, François Hollande inaugure un nouveau périple africain par une escale dans la capitale béninoise du président français. Et les hommes du groupe Bolloré sur place sont très déçus. La signature de la concession d’exploitation et de construction du chemin de fer Parakou/Niamey entre, d’une part, les présidents du Bénin Thomas Boni Yayi et du Niger Mahamadou Issoufou et, d’autre part, l’homme d’affaires français Vincent Bolloré devait avoir lieu aujourd’hui, et en présence de Hollande. Lequel a évité de s’associer à la cérémonie de signature de la convention. Or les porteurs du projet attendaient l’onction présidentielle pour obtenir de l’Agence française de développement (AFD) le financement de 400 millions d’euros nécessaire pour réaliser le tronçon Parakou/Niamey et convaincre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire de rejoindre la boucle ferroviaire. Selon nos informations, Hollande a été dissuadé d’inclure dans son programme au Bénin la signature de la concession par une note d’information transmise in extremis vendredi dernier au Secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet par un ancien Premier ministre socialiste. Il rappelle dans cette note que le contentieux juridique entre, d’un coté, Bolloré et de l’autre Africarail dirigé par le Français Michel Bosio et Petrolin du Béninois Samuel Dosso n’a pas encore été tranché.
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