Samedi 17 juillet, le président syrien, Bachar El-Assad, a prêté serment lors d’une cérémonie d’investiture organisée un mois et demi après qu’il a remporté l’élection présidentielle avec 95,1 % des voix, lors d’un scrutin sans suspense critiqué par l’Occident et l’opposition syrienne.
Une cérémonie “qui ressemble à un vieux documentaire, filmé il y a vingt, trente ou quarante ans”, montrant une Syrie “qui n’a pas changé”, tranche le site libanais Al-Modon.
Le chef de l’État, qui entame son quatrième septennat à la tête d’une Syrie ravagée par dix ans de guerre, a juré de respecter la Constitution, de veiller aux intérêts et aux libertés du peuple et de défendre l’intégrité du territoire. Un serment qui révèle en creux “les blessures du peuple syrien”, notamment des millions de réfugiés et de déplacés qui “souffrent de la misère”, écrit le quotidien panarabe Al-Quds Al-Arabi.
Après sa prestation de serment, Assad a ensuite prononcé un discours d’investiture. Un “discours de déni”, peut-on lire dans une caricature publiée par le journal panarabe Al-Araby Al-Jadid, où l’on voit le président syrien à son pupitre, où il prononce un discours un carton sur la tête.
Parmi ces “dénis”, note Al-Quds Al-Arabi, le fait que le président syrien, qui a appelé à “libérer ce qui reste du territoire syrien”, a dénoncé les “occupations terroristes, turques et américaines”, en référence aux zones qui échappent au contrôle du régime syrien, “sans faire mention des occupations iranienne
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