Les Anglais dont les ressortissants ont été les plus touchés par l’attentat de Sousse, le 26 juin dernier, ne décolèrent pas contre le gouvernement tunisien, qui ne coopérerait pas dans la recherche de la vérité sur les causes du drame. Dernier épisode de cette guerre des nerfs, l’ambassade anglaise a souhaité pouvoir interroger l’ancien porte parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed-Ali Laroui, démis de ses fonctions le 6 juillet, sur les circonstances de l’attentat. « Ce policier qui occupe des fonctions clé au ministère depuis 2013, explique un diplomate occidental, connait tout des arcanes de la lutte anti-terroriste sous les trois derniers gouvernents ». Pour l’instant, les Tunisiens n’ont pas répondu à la demande pressante de la Grande-Bretagne.
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