Kherrata, la ville d’où est partie la contestation algérienne du Hirak le 16 février 2019, a reçu d’impressionnants renforts policiers cette semaine en prévision de possibles nouvelles manifestations pour le troisième anniversaire du Hirak. « Le régime a-t-il peur de son peuple? », se demande le quotidien algérien « Le Matin »
Le 3e anniversaire du mouvement Hirak est appréhendé en haut lieu à Alger. Selon des sources proches des activistes, la police a procédé à des arrestations massives à Kherratai. Une opération de traque impitoyable a été lancée contre toutes les personnes soupçonnées d’être actives pendant les manifestations populaires du Hirak.
Ailleurs, dans les autres préfectures, ce n’est pas mieux. C’est une ambiance de veillée d’armes pour les autorités qui ont mobilisé toutes les forces de sécurité pour faire taire la contestation populaire.
.Malgré les arrestations continues, les centaines de personnes embastillées, le régime ne fait pas confiance à ce peuple frondeur du Hirak. Alors, en ce mois de février, c’est l’alerte maximale.
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