Le président de la république algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a été contraint de quitter l’hôpital militaire d’Ain Naadja d’Alger pour se rendre à l’étranger afin de subir des soins spécialisés et intensifs
Selon nos confrères d’Algérie Part, le personnel soignant qui encadre le président algérien a pris rapidement Mardi 27 Octobre 2020 la décision de confier le patient Abdelmadjid Tebboune à un encadrement médical beaucoup mieux équipé et compétent. Et pour cause, contaminé au coronavirus, Abdelmadjid Tebboune a été très affaibli à cause des effets de l’infection sur ses poumons fragilisés par de longues années d’un tabagisme actif.
Un référendum qui perd toute signification
Le président Abdelmadjid Tebboune souffre également d’une deuxième maladie dangereuse qui s’est aggravée à cause de cette des effets incontrôlés de l’infection au coronavirus. Face au danger d’une autre dégradation brutale qui pourrait mettre en péril la vie du président algérien, le staff médical de l’hôpital militaire d’Ain Naadja a demandé très rapidement une hospitalisation en urgence à l’étranger.
L’Allemagne qui dispose actuellement des meilleurs centres de traitement des maladies infectieuses a été choisie et les autorités algériennes ont organisé en toute urgence un transfert vers un hôpital spécialisé en Allemagne. Les préparatifs de ce transfert médical à l’étranger ont été bouclés grâce à la coopération des autorités allemandes lesquelles ont réagi avec beaucoup de réactivité aux doléances des autorités algériennes.
Mercredi 28 Octobre 2020, un avion présidentiel médicalisé a décollé discrètement depuis l’aéroport militaire de Boufarik pour rallier l’Allemagne. Pour l’heure, nous ne savons pas dans quel établissement hospitalier allemand se trouve le chef de l’état. Mais nos sources sont unanimes. L’état de santé d’Abdelmadjid Tebboune est inquiétant et il doit subir des soins intensifs et spécialisés dans l’espoir d’une guérison.
Privé de son capitaine dans des moments très difficiles au regard de l’ampleur inédite de la crise multi dimensionnelle provoquée par la pandémie du coronavirus, le navire Algérie risque de chavirer. Nous sommes bel et bien face à une crise inédite qui pourrait fragiliser les équilibres du pays à la veille du référendum du premier novembre 2020 sur l’adoption de la nouvelle constitution.
*Source : Algeriepart Plus