La future nouvelle aérogare internationale de l’aéroport international d’Alger est au coeur d’un scandale qui fait couler beaucoup d’encre en Algérie. Le DG de l’aéroport d’Alger, Tahar Allèche et plusieurs de ses proches collaborateurs sont cités dans une affaire de rétrocommissions impliquant des sociétés chinoises et britanniques.
Alors que les travaux de construction de cette future aérogare ont été entamés fin 2014 avec une enveloppe financière de près de 900 millions d’euros, plusieurs anomalies ont été constatées dans l’attribution de plusieurs marchés concernant par exemple le logiciel de gestion aéroportuaire où un une société britannique, un leader mondial, a été sélectionnée avant d’être écartée parce qu’elle a osé dire non à une commission de cinq cent mille euros, comme le démontrent les investigations menées par nos confrères d’Algériepart.
Une autre société anglaise avait postulé pour remporter le marché de le mobilier technique qui est constitué de 120 bureaux d’enregistrements, de guichets de la police au frontière, des portes d’accès et comptoirs de banques et des agences de compagnies aériennes. Mais elle a été également exclue et écartée pour les mêmes raisons: refus de payer une commission onéreuse.
Les services de sécurité algériens ont été, pourtant, alertés par ces pratiques scandaleuses. Dans la discrétion, totale les services algériens mènent leur enquête. Mais le DG de l’aéroport d’Alger a le bras long et jouit d’une impunité qui fait jaser à Alger. Les révélations d’Algériepart ont fini par détruire le mur de la peur. Malheureusement, les journalistes auteurs de cette enquête risquent gros puisque le DG de l’aéroport d’Alger leur promet l’enfer et un retour de manivelle des plus terrifiants.
Rappelons enfin que l’extension de l’aéroport international d’Alger constitue un méga-projet pour l’Algérie. La nouvelle aérogare est attendue avec impatience pour désengorger l’ancien et vieux aéroport. Au moins 10 millions de passagers supplémentaires pourront transiter et atterrir à Alger. Les chinois du groupe CSCEC gère tout ce méga-projet qui doit être livré avant la fin de l’année 2018.