Le général Djebbar Mehenna, ex-numéro 2 de l’ex DRS du général Mediene, dit Toufik, a fait l’objet d’un mandat de dépôt et rejoint la Issaba à la prison militaire de Blida.
Cet ancien commandant du CTRI de Blida passe pour être l’organisateur de l’enlèvement des moines de Tibhirine en 1996. Lors du retrait de l’ancien président Bouteflika, ce militaire aurait été mêlé, d’après les sources de Mondafrique, à des distributions d’armes pour favoriser la création de milices berberistes hotiles à l’institution militaire.
Il est reproché à ce haut gradé en haut lieu de préparer des manifestations hostiles à l’état-major à l’occasion du 1er novembre, date décisive dans le face à face entre l’armée et les mobilisations populaires
Des convocations en cascade
Deux jours après l’arrestation du général Mehenna, nostalgique du toufikisme, le tribunal militaire de Blida à convoqué également les généraux Kharfi, Attafi, Bendaoud et Abdekmalek qui avaient eu des postes importants au sein de l’ex DRS (services algériens).
Les généraux Bendaoud et Abdelmalek notamment avaient été en poste à Paris ou ils encouragèrent la corruption et le mouchardage, notamment dans les mosquées.
Plus que jamais, les réseaux dormants de l’Etat-DRS semblent décidés à saboter la solution politico-constitutionnelle voulue par l’état-major et à favoriser une période de transition qui leur permette de reprendre leurs marques au sein du povoir.