Celui qui fut à la tète de la première région militaire (Alger, Blida) des plus puissants généraux algériens est accusé par la justice militaire d’avoir cherché, voici quelques mois, à armer des factieux pour déstabiliser l’état major militaire
Le choc frontal qui était à craindre en Algérie, depuis ces dernières semaines, au sein de l’institution militaire algérienne, l’ultime rempart contre la vacance de pouvoir, est en train de se produire. A coup de gardes à vue, d’emprisonnements et de procès médiatiques
Ainsi le général Habib Chentouf, ex-commandant de la 1ère région militaire qui était pressenti par le clan Bouteflika, il y a de cela quelques moins, pour remplacer le général Ahmed Gaïd Salah à la tête de l’état-major de l’ANP est aujourd’hui en cavale à l’extérieur du pays.
Des caches d’armes clandestines
Après avoir été mis au courant que l’état-major de l’ANP voulait le placer à la prison militaire de Blida où il avait été enfermé cet été (voir ci dessous l’article de Mondafrique publié en octobre dernier) , le général Habib Chentouf a profité de son séjour médical en France pour prendre la tangente.
Un mandat d’arrêt a été prononcé à son encontre dimanche dernier par le tribunal militaire de Blida qui l’accuse d’avoir organisé voici plusieurs mois, avec l’appui des oligarques proches du clan Bouteflika, des caches d’armes pour armer des mercenaires payés. le tout pour déstabiser le chef d’état major, Gaïd Salah, devenu aujourd’hui l’homme fort de la transition algérienne.