Site icon Mondafrique

Algérie, le chouchou de Macron, Ramtane Lamamra, ministre des Affaires Étrangères

Ramtane Lamamra, qui vient de retrouver les fonctions de chef de la diplomatie algérienne qu’il avit déja occupées avec brio,  est l’homme politique algérien favori d’Emmanuel Macron, et depuis longtemps déja.
 
La nomination de Ramtane Lamamra comme miistre des Affaires Etrangères en Algérie ne peut que satisfaire les autorités françaises qui avaient tout fait, voici deux ans favoriser son ascension lors du départ de l’ex Président Bouteflika.
 

La coopération franco-algérienne relancée

  
Sans apparemment bien connaitre les codes non écrits de la politique algérienne qui veulent que le soutien de Paris est rarement bien perçu à Alger, le ministre français des des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est fendu d’un tweet de félicitations à l’égard de son homologue algérien
 
Officiel du gouvernement – France
Excellent premier contact avec mon homologue Ramtane Lamamra dans ses nouvelles fonctions de MAE algérien. Commune détermination à approfondir la coopération bilatérale et à renforcer la coordination sur les crises régionales.

L’indulgence de Macron pour Alger

Du coté de Macron et de Le Drian, qui ont ménagé, ces derniers mois, un pouvoir algérien plus répressif que jamais, on veut éviter l’effondrement de l’Afrique sub saharienne après le départ des forces françaises. Or l’Algérie qui possède une des toutes premières armées d’Afrique et qui considère le Sahel comme une zone d’influence privilégiée, est vite apparue comme un partenaire à privilégier.

Macron et Le Drian, après leur retentissant échec à contenir le jihadisme sahélien, transmettent les clés de la lutte anti terroriste dans la région au pouvoir algérien.

Iyad Ag Ghal, un notable touareg qui a basculé dans le djihadisme et qui détient en otage un journaliste français a toujours été protégé par les Algériens

Ce qui est hasardeux dans cette alliance qui ne dit pas son nom, c’est de voir les autorités françaises s’allier avec un pays qui a conduit une politique anti-terroriste hasardeuse, opportuniste et d’un total cynisme. Il faut se souvenir qu’Alger a été à l’origine de la montée de la menace terroriste au nord du Mali où elle a laissé s’installer durablement des groupes armés, dirigés par des Émirs d’orignie algérienne et largement instrumentalisés par les services de l’ex DRS. Qu’il s’agisse de Mokhtar Belmokhtar, d »Abdelhamid Abou Zaid ou de bien d’autres.

Plus grave, des rapports très documentés, y compris au sein des services français, ont constaté que  l’Algérie protégeait Iyad Ag-Ghali, l’actuel patron de la branche sahélienne d’Al Qaida souvent signalé dans la localité algérienne de Tin Zaouatine, à la frontière du Mali, où résiderait sa famille. Ce chef terroriste a été récemment encore présenté par Emmanuel Macron comme l’ennemi numéro un de la France dans la région.

Quitter la version mobile