La coopération franco-algérienne relancée
L’indulgence de Macron pour Alger
Du coté de Macron et de Le Drian, qui ont ménagé, ces derniers mois, un pouvoir algérien plus répressif que jamais, on veut éviter l’effondrement de l’Afrique sub saharienne après le départ des forces françaises. Or l’Algérie qui possède une des toutes premières armées d’Afrique et qui considère le Sahel comme une zone d’influence privilégiée, est vite apparue comme un partenaire à privilégier.
Macron et Le Drian, après leur retentissant échec à contenir le jihadisme sahélien, transmettent les clés de la lutte anti terroriste dans la région au pouvoir algérien.
Ce qui est hasardeux dans cette alliance qui ne dit pas son nom, c’est de voir les autorités françaises s’allier avec un pays qui a conduit une politique anti-terroriste hasardeuse, opportuniste et d’un total cynisme. Il faut se souvenir qu’Alger a été à l’origine de la montée de la menace terroriste au nord du Mali où elle a laissé s’installer durablement des groupes armés, dirigés par des Émirs d’orignie algérienne et largement instrumentalisés par les services de l’ex DRS. Qu’il s’agisse de Mokhtar Belmokhtar, d »Abdelhamid Abou Zaid ou de bien d’autres.
Plus grave, des rapports très documentés, y compris au sein des services français, ont constaté que l’Algérie protégeait Iyad Ag-Ghali, l’actuel patron de la branche sahélienne d’Al Qaida souvent signalé dans la localité algérienne de Tin Zaouatine, à la frontière du Mali, où résiderait sa famille. Ce chef terroriste a été récemment encore présenté par Emmanuel Macron comme l’ennemi numéro un de la France dans la région.