D’après une étude très complète qui vient de publier le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité basé à Bruxelles, le budget de la Défense algérien s’élève à 8?6 milliards d’euros.
Avec un budget de défense de 8,6 milliards d’euros en 2017, l’Algérie s’impose comme le pays qui consacre le plus de ressources financières à ce secteur sur le continent africain. Ses dépenses militaires sont fortement soutenues par les revenus issus de l’extraction du pétrole et du gaz naturel, qui lui permettent d’effectuer des investissement considérables, visant notamment au renforcement de la défense et de la sécurité nationale19 .
Pendant la dernière décennie, l’ambition de s’imposer en tant que leader régional et la menace accrue du terrorisme islamique radical en Afrique du Nord et dans le Sahel, se sont révélés des facteurs-clés stimulant les dépenses militaires.
Des productions locales limitées
Quant à la conception et à la production d’équipements militaires, les capacités de l’Algérie demeurent faibles et non concurrentielles. Si l’industrie de défense algérienne se limitait à la production de fusils d’assaut (notamment des Kalachnikovs AKM21) et lance-roquettes sous licences chinoises et russes, le pays entend désormais relancer sa propre industrie militaire en attirant des investisseurs étrangers.
C’est faible comme article, non? Ou sont les comparaisons au budget de l’Etat, les comparaisons avec les autres pays d’Afrique, notamment l’Egypte ou le Maroc dont une partie des dépenses militaires sont subventionnées par des puissances étrangères…