L’organisation du référendum du 1er Novembre dernier sur l’adoption de la nouvelle Constitution , expliquent nos confrères d’Algérie Part, a provoqué de gros dégâts sanitaires en Algérie. Et c’est un rapport officiel de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) qui le démontre. L’INSP est un organisme scientifique officiel relevant du ministère algérien de la Santé.
D’après le dernier bulletin épidémiologique de l’INSP, les 5,6 millions de votants qui se sont précipités le 1er novembre dernier dans pas moins de 61.014 bureaux de vote répartis à travers le territoire national ont été à l’origine d’une véritable explosion des nouveaux cas infectés par la COVID-19. “C’est entre les périodes, 1 et 2, de novembre qu’on enregistre le taux d’accroissement le plus élevé des nouvelles contaminations, il est de 104,0 %”, a noté l’INSP à ce propos.
Ces données démontrent que les gestes de barrière n’ont jamais été respectés dans les bureaux de vote et l’insouciance des encadreur par rapport aux mesures sanitaires préventives ont fini par contribuer fortement à la propagation de la virus du coronavirus COVID-19.
Le même bulletin épidémiologique de l’INSP datant du 30 novembre dernier, entre le 01
et le 10 octobre, le nombre moyen quotidien des nouvelles contaminations notifié sur l’ensemble du territoire algérien est de 141,0 avec des extrêmes allant entre 121 et
160 cas par jour. Ce nombre moyen a augmenté graduellement pour atteindre lors de la dernière période de novembre 1 044,4, soit une augmentation de 640,7 % ! Ces données épidémiologiques prouvent enfin que la situation sanitaire s’est nettement dégradée entre le mois d’octobre et novembre dernier. C’est ce qui explique certainement la saturation des hôpitaux algériens et l’augmentation conséquente du nombre des morts victimes des symptômes les plus sévères de la COVID-19.