L’Algérie n’en finit pas de remplir ses prisons peuplées, aujourd’hui comme hier, par ceux qui s’opposent au système politique dominant.
C’est au tour de l’activiste Dalila Touat d’être condamnée à 18 mois de prison ferme et une amende de 300.000 dinars par le tribunal de Mostaganem pour « outrage à corps constitué, diffamations et publications portant atteinte à l’ordre public ».
Enseignante dans un lycée et porte-parole du mouvement les chômeurs de Mostaganem, Mme Touat a été arrêtée et mise en prison le 3 janvier 2021. Son crime est d’avoir osé inciter les citoyens à ne pas voter lors du référendum sur la Constitution du président Tebboune, scrutin par ailleurs largement boudé par les Algériens. La nouvelle Algérie ressemble furieusement à l’ancienne, mais en moins bien.