A une dizaine de jours du scrutin présidentiel du 12 décembre et face à une mobilisation qui ne faiblit pas, le pouvoir militaire algérien cherche à rassurer les Américains en envoyant à Washington le général Mohamed Bachar, indiquent nos confrères de « Maghreb Intelligence«
Le chef d’état major et véritable patron de l’Algérie, Gaid Salah, a dépêché au Pentagone le général-major Mohamed Bachar qui doit rencontrer James Anderson, sous-secrétaire adjoint du ministère de la Défense américain, pour mener des discussions dans le cadre de la dialogue militaire entre les Etats-Unis et l’Algérie. Et lors de ces discussions, l’émissaire de Gaid Salah a tenté de convaincre son interlocuteur américain de la pertinence de la feuille de route politique déployée en Algérie avec pour but de préserver la stabilité politique du pays et de préserver l’Algérie du syndrome libyen.
Selon des sources du site Maghreb Intellligence, les officiels américains ont écouté attentivement les arguments présentés par le représentant de l’armée algérienne en l’assurant de leur soutien pour préserver « la paix et la stabilité » dans une région qualifiée de « stratégique » pour les Etats-Unis.