Plus la santé du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, se détériore, incapable qu’il est aujourd’hui de poursuivre une conversation intelligible avec ses interlocuteurs étrangers comme récemment Emmanuel Macron, plus les frictions apparaissent entre les prétendants à la succession, fussent-ils tous des inconditionnels de la Présidence.
Ainsi ce proche entre les proches du chef de l’Etat qu’est l’ancien ministre du pétrole Chakih Khelil ( voir ci contre) semblait avoir conclu une sorte d’alliance avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui avait commis quelques déclarations remarquées en faveur de ce dernier. Au point que certains à Alger parlaient un ticket possible entre les deux hommes pour prétendre à la succession de l’actuel président.
Pas de chance, Chakib Khelil vient de passer un sérieux savon au chef de gouvernement en lui reprochant ses trop bonnes relations avec l’ancien ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb, un personnage controversé qui n’a jamais été très regardant sur les méthodes utilisées à la tète de son département ministériel et qui passe pour être l’homme des Français à Alger.
Plus les alliances semblent se recomposer et s’éclaircir en Algérie plus la situation en fait s’obscurcit.