Lorsqu’il a rencontré récemment le chef des islamistes tunisiens du mouvement Ennhadha, Rached Ghannouchi, Abdelaziz Bouteflika, chef de l’Etat algérien, lui a assuré que « les mouvements islamistes modérés auraient un bon nombre d’élus » lors des élections législatives qui ont lieu le jeudi 4 Mai. Face aux deux « grands » partis, le FLN et le RND, un certain nombre de formations se réclamant de l’islamisme se présentent traditionnellement aux élections en Algérie: En Nahdha, le Rassemblement de l’espoir en Algérie (Taj) de l’ancien ministre Amar Ghoul ou El Islah. Ces partis regroupés au sein de l’alliance verte avaient même, dit-on, obtenu une majorité de suffrages en 2012, avant que le pouvoir algérien ne rectifie les résultats finaux.