Le mouvement démocratique algérien qui s’est heurté lors des manifestations du 12 avril aux forces de l’ordre pour la première fois depuis le début de la contestation a réclamé le départ du président intérimaire, Abdelkader Bensallah, le symbole du régime de Bouteflika.
Un cortège monstre a défilé dans le centre d’Alger pour le huitième vendredi consécutif de contestation, le premier depuis l’annonce d’une élection présidentielle, le 4 juillet, pour désigner un successeur à Abdelaziz Bouteflika.
En début d’après-midi le vendredi, une foule dense a investi les rues du centre de la capitale, au moins aussi importante que celle des vendredis précédents, dont les mobilisations étaient déjà jugées exceptionnelles. D’importantes manifestations sont aussi en cours dans d’autres villes d’Algérie.
Bensalah sur un siège éjectable
Les appels à se mobiliser massivement se sont multipliés dès l’annonce mardi de l’entrée en fonctions du président par intérim Abdelkader Bensalah, 77 ans, président de la Chambre haute du Parlement depuis 17 ans et figure de l’appareil mis en place par Bouteflika. En privé, ce dernier ne cacherait pas qu’il a accepté ces fonctions à reculons et sans vraiment les avoir briguées.
Les slogans visent en effet cet apparatchik, chargé selon la Constitution d’organiser des élections annoncées pour le 4 juillet.« Bensalah, va dormir chez toi », peut on lire sur de nombreuses pancartes brandies par les manifestants..
Le général Gaïd Salah, le véritable maitre de la situation politique et qui a choisi de privilégier une transition respectueuse de la constitution, n’a pas été une cible prioritaire pour les manifestants. Ce samedi 13 avril, le chef d’état major et ses principaux conseillers qui représentent le pouvoir réel devraient se réunir pour décider de la suite des événements.
La situation actuelle est difficilement tenable. Selon plusieurs sources, les militaires seraient tentés de sacrifier Abdelkader Bensalah pour apaiser le mécontentement populaire.
Des « dirigeants » qui manquent de pudeur et de dignité. Un homme normal aurait quitté le poste sans attendre…
On dirait que Personne n’a remarqué la mine pitoyable qu’avait Ben salah le jour de son installation sur les braises du fauteuil de la crapule de Bouteflika. Le Hirak devrait concentré ses préssions sur Gaid salah qui lui meme offre une mine aussi pitoyable que celle des autres larbins. Un gout amer semble éructer des lèvres des gens du pouvoir.Faudra continuer les préssions avec l’aide de toute partie politique sur la scène meme celles qui n’offrent aucune garantie de fidelité au peuple car c’est la derniere chance de liquider les larbins serviteurs de la France et des pays arabes cireurs des bottes de leurs maitres americains sionistes prédateurs des richesses naturelles de l’Algerie…..
Le corrompu criminel Gaid non Salah est soutenu par La Russie et les Émirats ! Peuple algérien, continue la lutte pour ton honneur et pour éliminer cette mafia qui a ruiné le pays depuis 62.
Ce Bensaleh n’a aucune dignité, tous contre lui et malgré cela il insiste à rester, je me demande comment il arrive à ce regarder dans le miroir !!!!!