On paie cher désormais à Alger toute proximité avec les anciens hauts gradés du DRS victimes de la vindicte du clan Bouteflika. Nordine Aït Hamouda, ancien député du RCD, le parti de l’opposition longtemps dirigé par Saïd Saidi, n’a plus la cote. Cet élu connu pour ses coups de gueule au parlement algérien contre la politique d’Abdelaziz Bouteflika paie très cher son « amitié » avec le général Mokrane Aït Ouarabi, alias Hassan, l’ancien patron de la direction chargée de la lutte contre le terrorisme au sein du DRS, qui a été condamné à cinq an d’emprisonnement. Proche également de Hamid Melzi, le sulfureux directeur de Club des Pins très choyé par les réseaux clandestins du DRS, Nordine Aït Hamouda est devenu très encombrant pour un RCD qui cherche une solution négociée avec le cercle présidentiel d’Abdelaziz Bouteflika. En Algérie, même les simples amis des anciens hauts responsables du DRS vivent une traversée du désert.