Monsieur Rebrab et le Groupe Cevital démentent avec la plus grande fermeté les allégations contenues dans l’article intitulé : «Best Of Macron (2), des réseaux troubles avec l’Algérie » publié par le site Mondafrique.com le 15 juillet 2019.
Monsieur Rebrab et Cevital déplorent, en outre, que l’article ait été repris alors qu’il avait déjà fait l’objet d’un démenti et n’écartent pas le recours à d’autres voies pour mettre fin à ce qui s’apparente à un acharnement de la part du journal.
Selon cet article : le candidat Macron dînait avec Monsieur Issad Rebrab, l’homme le plus riche d’Algérie qui fit fortune grâce à sa proximité avec les services algériens dirigés pendant un quart de siècle par le fameux général Mohamed Mediène. L’homme d’affaires est au plus mal à l’époque avec le clan Bouteflika qui cherche à lui tondre la laine sur le dos et à le marginaliser. L’homme d’affaires kabyle est parfois même présenté comme un opposant au pouvoir en place. Et d’ajouter : « Le Groupe Cevital que l’homme d’affaires a fondé a fait travailler Alexandre Benalla à l’époque où ce dernier avait créé, depuis le Maroc, la société de sécurité « Velours ».
Aussi, il n’existe aucune relation d’affaire ou autres entre Monsieur Rebrab et Messieurs Mohamed Médiène, ou bien encore avec Alexandre Benalla comme le laisse entendre l’article.
Monsieur Rebrab dément également fermement les assertions contenues dans l’article selon lesquelles on imagine « des sources de financement algériennes dans la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron ».
Mondafrique maintient ses informations. Le liens entre Monsieur Rebrab et Emmanuel Macron sont de notoriété publique. Et les liens qui pendant plusieurs décennies ont uni le milliardaire kabyle et le chef de l’ex DRS, le général Mohamed Mediène, dit Toufik, font actuellement l’objet d’enquètes approfondies de la justice algérienne. Il est établi enfin qu’Alexandre Benalla a travaillé pour le groupe de monsieur Rebrab.
Ces constatations n’enlèvent rien aux mérites de cet industriel audacieux qui, adossé à l’Etat DRS et grâce à des facilités étatiques qui lui ont permis notamment un accès aux appels d’offre et aux crédits bancaires, a réussi à construire un des seuls groupes algériens solides, deuxième contributeur du budget de l’Etat
Mondafrique reviendra sur la façon dont ces derniers mois Monsieur Rebrab a tout mis en oeuvre pour aider les réseaux de l’ex DRS à reprendre le pouvoir en Algérie. Etait-il dans les droits reconnus à tout citoyen algérien en finançant ainsi des hommes politiques et des médias? Ou participait-il à un complot contre la sécurité de l’Etat? C’est aujourd’hui la question posée par son emprisonnement prolongé.
Enfin qu’il le reconnaisse ou pas, l’industriel algérien est également aujourd’hui un enjeu du rapport de force entre l’institution militaire et la diplomatie française (voir ci dessous)
Nicolas Beau