Dans cette nouvelle étape judiciaire qui l’a conduit, vendredi soir, la prison de Fresnes, Alexandre Djouhri , qui a entamé une grève d ela faim, riposte, dès ce dimanche 2 février, dans un entretien qu’il donne au « Soir d’Algérie ».
Connu pour partir « à l’ attaque » de l’adversité, ce battant a déja amorcé sa riposte dans un entretien qui devrait paraitre dimanche soir dans « le Soir d’Algérie », un quotidien algérien proche des services algériens de l’ex DRS où Alex compte beaucoup d’amis.
Les neuf infractions le visant directement, pour lesquelles les juges ont considéré qu’il existait des indices graves et concordants contre lui ? «Un inventaire à la Prévert. Un château de cartes», élude-t-il. Evoquant une «coupure» entre son dossier et celui sur les soupçons de financement de la campagne, l’ancien intermédiaire n’hésite pas à politiser l’affaire en dénonçant un improbable complot. «Si on me garde dans la nasse, c’est au regard de l’élection présidentielle de 2022, assure-t-il. Emmanuel Macron a très peur d’une candidature de Sarkozy qui viendrait assurer sa défaite.»
Dans ce tableau sans nuances, le «soi-disant dossier libyen» ne serait qu’«un fer que l’on garde au feu pour éliminer Sarkozy avant le match».
Secrets de fabrication
Alexandre Djouhri qui s’en prend à la fois à François Hollande et à Emmanuel Macron promet de dévoiler les dessous de « l’acharnement » judiciaire et médiatique dont il se dit la victime.
Une certitude, les présidents français successifs n’ont aucun intérêt à ce que Monsieur Alexandre, très proche des services algériens, ne commence à raconter ce qu’il sait des arrières cours du pouvoir français, notamment dans ses relations avec les autorités algériennes.