Un comité composé de magistrats pourrait être nommé pour organiser les élections présidentielles à venir au lieu et place du gouvernement actuel.
Alors que ce samedi soir à minuit devrait intervenir la clôture du dépôt des candidatures pour les élections du 4 juillet, aucun candidat sérieux ne semble prêt à concourir en Algérie. Quelques dizaines de candidats ont en effet retiré un dossier, mais aucun parmi eux ne semble avoir une suffisante notoriété pour apparaitre crédible.
La menace d’un boycott
Dans ces conditions, les patrons de l’armée semblent décidés à ne pas confirmer la fixation des élections présidentielles pour le 4 juillet, alors que Gaïd Salah avait affirmé à plusieurs reprises sa volonté de respecter le calendrier constitutionneL Mais il a bien fallu se rendre comte que la majorité du peuple algérien était favorable à un report des élections. Quelques municipalités avaient annoncé un boycott du scrutin si la date du 4 juillet était confirmée. Même le mouvement d’Ali Benflis, l’ancien Premier ministre, dont les contacts avec l’armée sont connus, a tenu, ce samedi, à souligner l’existence d’une « impasse politique » si les élections étaient maintenues à la date prévue
Cette décision semble bienvenue alors que le climat sécuritaire commence à se dégrader sérieusement. La grande poste était fermée, hier vendredi, aux mobilisations populaires; des manifestants sont convoqués et menacés par la police, qui au sein de l’appareil sécuritaire, semble la focrce la lus infiltrée par les partisans de l’acnein régime, prète à toutes les provocations pour faire déraper la transition en cours.