La libération de trois des plus de 200 prisonniers promise au JNIM et leur arrivée dans le nord du Mali, ont retardé la libération de Soumaïla Cissé et de Sophie Pétronin, attendue depuis plus de deux jours.
Ce sera l’aboutissement de négociations difficiles, qui se sont accélérées cet été. Celle du chef de file de l’opposition malienne, enlevé en mars dans sa circonscription, était en très bonne voie lorsque Paris et Bamako, pour profiter de la dynamique, ont ajouté le nom de la Française, âgée de 75 ans, malade et retenue en otage depuis presque quatre ans. La libération de Sophie Pétronin a finalement été acceptée par ses ravisseurs, en tenant compte de son âge et du fait qu’il s’agit d’une femme.
En plus de la levée d’écrou de 206 personnes détenues pour des infractions terroristes – on parle de tous les prisonniers depuis 2013 – le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) d’Yiad Ag Ghaly aurait obtenu le versement d’une rançon de deux millions d’euros, payée par le Qatar.
Le négociateur depuis juillet serait l’ancien député malien Ahmada Ag Bibi, connu pour sa proximité avec le chef du GSIM.