Les autorités nigériennes ont fait couper internet dans la nuit de mardi à mercredi, au lendemain d’incidents violents qui ont éclaté dans la capitale au moment de la proclamation de la victoire de Mohamed Bazoum, l’héritier du Président Mahamadou Issoufou.
Mardi soir, des jeunes gens ont cassé des équipements publics, brûlé des pneus, ravagé un local du parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme au pouvoir, et attaqué des symboles de son allié de l’entre deux-tours, le Mouvement national pour la Société du Développement, dont le leader est devenu une cible de la rue. Des boutiques ont été pillées.
L’opposition conteste la victoire, avec 55,75% des voix, de Mohamed Bazoum, estimant qu’elle est assise sur des fraudes massives dans la région du Président sortant, Tahoua.
Vraiment la population devrait être dédommagé pour l’Internet. Il ya beaucoup des gens qui font leur petit commerce sur internet, et les gens qu’il ont leur famille à l’extérieur ca cause une énorme dépense sur les crédits pour appeler sa famille.
Le gouvernement devrait établir la justice. Dédommager les peuples nigérien. Appel au Imams de multiplier les prêches pour encourager le calme dans notre pays.
Niger 2.0, on coupe internet
C’est une pratique totalement absurde qui relève d’un autre âge. Dans tout le cas, on ne peut pas gérer un peuple dans l’intimidation, la terreur et la force tout le temps.
La contestation des résultats doit se faire selon les procédures prévues en la matière. Le Niger n’a pas besoin de troubles supplémentaires à ceux causés par l’Hydre terroriste.
Que le choix du peuple soit respecté !!!
L’opposition qui soutient la candidature de l’ancien président Ousmane a dénoncé “un hold up électoral”. Et cette suspension du service internet ne stoppera pas les violentes manifestations dans différentes villes du pays.
ça fait longtemps qu’ils ne respectent plus rien. Dernière violation en date : la campagne déguisée du président de la république, sous couvert d’inaugurations.
Triste ! Cette élection est transparente et ne souffre d’aucune contestation ! Que le perdant reconnaisse sa défaite !!!
La communication est un droit humain fondamental consacré par la constitution du 25 novembre 2010 et tous les autres instruments juridiques internationaux. C’est pourquoi, nous condamnons cette décision du gouvernement.
Une très grave violation de la liberté d’expression. La situation est tendue.