A quelques semaines de la journée mondiale de l’eau prévue le 22 mars 2025, l’ONG World Vision-France tire la sonnette d’alarme sur la persistance des problèmes d’accès à l’eau potable, particulièrement en Afrique subsaharienne. Sur les 2,2 milliards de personnes qui n’ont pas accès à une eau sûre et potable, plus de la moitié vit en Afrique. Et pourtant, l’eau ne doit pas être considérée comme un privilège mais comme un droit, met en garde World Vision-France.
La Rédaction de Mondafrique
Aujourd’hui, 2,2 milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à une eau potable sûre. L’Afrique subsaharienne est particulièrement touchée, avec des pays comme l’Éthiopie, le Soudan du Sud et la République Démocratique du Congo où près de la moitié de la population vit sans eau propre.
Effets du changement climatique
Le changement climatique : un facteur aggravant majeur Le changement climatique exacerbe la raréfaction de l’eau dans le monde, amplifiant une situation déjà critique pour des millions de personnes. Sécheresses prolongées en Afrique de l’Est : l’Éthiopie, la Somalie et le Kenya sont des pays confrontés à des sécheresses records, avec des précipitations de plus en plus rares et irrégulières. Ces conditions entraînent la désertification des terres agricoles, réduisant drastiquement les rendements agricoles et provoquant des crises alimentaires majeures. En 2024, la sécheresse persistante en Somalie a entraîné des pénuries d’eau qui ont forcé plus de 1,5 million de personnes à quitter leur foyer à la recherche de ressources vitales.
Femmes et enfants pénalisés par la collecte de l’eau
En Afrique, des pays comme l’Éthiopie ou le Kenya, déjà touchés par la sécheresse et la rareté de l’eau, risquent de voir leur situation se détériorer avec l’extinction progressive des glaciers des montagnes, qui ont historiquement servi de réservoir d’eau saisonnier. Les femmes et les enfants, notamment dans les zones rurales, sont particulièrement touchés par ces pénuries d’eau. Ils sont souvent responsables de la collecte d’eau pour leurs familles, et l’absence d’accès à une eau potable et suffisante les expose davantage aux maladies, aux heures de marche interminables, et à une alimentation insuffisante. Leurs conditions de vie se détériorent de manière alarmante lorsque la qualité et la quantité d’eau diminuent.