A côté des discussions politiques sur la répartition des responsabilités et le projet de la transition, sous pression de la CEDEAO et de la communauté internationale, la junte malienne s’est empressée, en interne, de récompenser les militaires autour d’elle et de s’en assurer la loyauté par une batterie de décrets et d’arrêtés de promotion de plusieurs centaines de personnes.
Le 19 septembre, le président du Comité national pour le Salut du Peuple, le colonel Assimi GOITA, a promu, par deux décrets, 580 officiers au grade supérieur à compter du 1er octobre.
C’est ainsi que 6 colonels deviennent colonels-majors, dans l’armée de terre, à la Direction générale de la gendarmerie nationale, à la Direction du génie militaire et à la Direction centrale des services de santé des armées.
Trente-sept lieutenants-colonels sont promus colonel dans les mêmes corps, ainsi que dans l’Armée de l’air, à la Garde nationale du Mali, à la Direction des transmissions et des télécommunications des armées et à la Direction du matériel, des hydrocarbures et du transport des armées.
Quarante commandants et chefs d’escadrons sont promus lieutenants-colonels ; 63 capitaines deviennent commandants, chefs de bataillon ou chefs d’escadron, 89 lieutenants deviennent capitaines, 216 sous-lieutenants deviennent lieutenants et 129 élèves officiers d’active et adjudants chefs sont promus sous-lieutenants.
Pour compléter ce dispositif, deux arrêtés signés le 21 septembre par le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le général de Brigade Souleymane Doucoure, nomment 45 élèves sous-officiers d’active au grade de sergent et les 402 élèves gendarmes de la 27e promotion de l’école des sous-officiers de la gendarmerie nationale au grade de maréchal des logis.
Voilà une bonne chose de faite !