L’état de santé de l’ex président Bouteflika, jugé « stationnaire » par une source de Mondafrique, pourrait lui permettre d’être entendu prochainement par la justice
Un des thèmes entendus durant les récentes manifestations populaires , d’après le site TSA, a été l’appel lancé par les manifestants à poursuivre en justice l’ex-président Abdelaziz Bouteflika.
Après tout, deux de ses ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, se trouvent aujourd’hui en détention provisoire à la prison d’El Harrach. Dans les prochaines semaines, l’ancien ministre des Affaires Etrangères de 2013 à 2017 que le président déchu avait nommé vice Premier ministre en mars 2019, Ramtane Lamamra, devrait être lui aussi convoqué par la justice militaire dans la procédure sur une possible atteinte à la sécurité de l’Etat .
« Un léger mieux »
Le lundi 17 juin à Tindouf, le général Ahmed Gaid Salah, qui est aujourd’hui de facto à la tète de l’Algérie, a assuré que l’armée va accompagner la justice pour juger tous les corrompus « quels que soient leur rang ou leur fonction ». Cette précision semble bien concerner également l’ancien Président. Ce que l’on a confirmé, de bonne source, à Mondafrique.
Encore faudrait- il que l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika permette son audition par la justice. D’après une source digne de foi, la situation médicale de l’ancien Président serait « stationnaire », avec même « un léger mieux ».
Ce ne sont pas les anciens partisans d’un « cinquième mandat » qui vont contester aujourd’hui qu’Abdelaziz Bouteflika puisse se trouver en pleine possession de ses moyens !!!