Alger attaqué par la marine de … Louis XIV

L’expédition de 1830 n’était pas la première intervention française contre Alger. Durant toute la seconde moitié du XVIIe siècle, des attaques récurrentes de la marine royale ont tenté de punir la ville blanche de sa course en Méditerranée.

D’abord en attaquant systématiquement les navires barbaresques afin de faire le plus possible d’esclaves « turcs » sur les galères marseillaises. Ensuite, en tentant – vainement – de s’installer sur la côte, à Gigeri (aujourd’hui Jijel). Enfin, en cherchant à impressionner le dey par des bombardements qui, en 1682 et 1683 puis en 1688, ont pilonné la ville et le port.

Sans réussir à détruire Alger, ni même à arrêter la course barbaresque en Méditerranée occidentale, même si après 1690, les raïs ne prennent pratiquement plus d’esclaves chrétiens.

Le récit de cette guerre franco-algérienne, déformé par la propagande de l’époque et occulté par l’expédition de 1830, est resté largement méconnu. Il est resitué ici dans le contexte économique et politique du moment, montrant qu’avant de s’y installer au XIXe siècle, la France cherchait depuis longtemps à être maîtresse d’Alger.« 

L’auteur Gerard Buttoud

Collection : L’Harmattan  Historiques

Zone géographique :
– Afrique > Afrique du nord > Algérie
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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)