Le drame de la décennie noire, guerre civile qui a secoué l’Algérie de 1991 à 2002, a ralenti l’épanouissement de la création artistique algérienne. De plus en plus, cette dernière se structure généralement en marge des institutions culturelles publiques. Que reflètent ces mouvements picturaux et cinématographiques, souvent très politiques, de la société algérienne et de ses interrogations? Quelle place et quelles formes prend la création contemporaine dans l’Algérie actuelle?
Intervenants
Salima Tenfiche
Salima Tenfiche est doctorante et chargée de cours en études cinématographiques à l’Université Paris Cité. Sa thèse porte sur l’histoire du cinéma algérien et en particulier sur la période contemporaine (2003-2019). Elle a publié plusieurs articles de recherche et contribué à plusieurs ouvrages collectifs. Elle est l’auteur de l’essai Beurettes, un fantasme français (Seuil, 2021). Elle est également critique de cinéma pour l’émission radiophonique L’Esprit critique de Mediapart.
Malika Dorbani Bouabdellah
Malika Dorbani Bouabdellah est historienne de l’art, commissaire d’expositions et auteure. Elle a été Directrice du Musée National des Beaux-Arts d’Alger de 1988 à 1994, avant de s’exiler à Paris.
Wassyla Tamzali
Wassyla Tamzali est avocate à la Cour d’Alger, ancienne directrice des droits des femmes à l’UNESCO (Paris). Femme militante et politique, elle est également écrivaine et essayiste. Elle est par ailleurs curatrice et fondatrice d’un Centre d’Art contemporain à Alger, qui propose des résidences de création: Les Ateliers Sauvages.
Fadila Yahou
Fadila Yahou (chercheuse associée HICSA Paris 1/TELEMMe Université Aix-Marseille) explore dans ses recherches les productions artistiques, cinématographiques et littéraires durant la guerre d’indépendance algérienne et l’influence de cette dernière sur la naissance de l’art contemporain.
Modératrice
Modéré par Fouzia Marouf, journaliste et curatrice en art contemporain, spécialiste de la scène africaine contemporaine.
Renseignements
Institut du Monde Arabe
Jeudi 13 octobre, 19h.
Cycle « L’Algérie par-delà la période coloniale »