Macron appelle Netanyahu à « cesser » les interventions à Gaza

Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu mercredi par téléphone avec le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu au sujet de la situation dans la bande de Gaza. Le chef de l’État a indiqué, selon un communiqué de l’Élysée, à M. Netanyahu que le bilan humain et la situation humanitaire étaient « intolérables » et que les opérations israéliennes doivent « cesser ». Cet entretien intervient au moment où Israël envisage de lancer une opération terrestre dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza – à la frontière avec l’Égypte – et où se trouvent 1,4 million de Palestiniens selon l’ONU, en majorité des personnes déplacées par la guerre. Des négociations se tiennent dans le même temps au Caire, sur une pause dans les hostilités dans la bande de Gaza.

Le conflit entre Israël et le Hamas dure maintenant depuis 131 jours. Mercredi 14 février, dans l’après-midi, de violents bombardements israéliens ont touché plusieurs localités du sud du Liban, qui ont fait quatre morts d’après un premier bilan. Cette opération est une riposte aux vingt roquettes tirées le matin-même depuis le Liban, qui ont tué une soldate israélienne et en ont blessé huit autres.

Sur le terrain à Gaza, des raids ont visé les villes de Khan Younès et de Rafah – dans le sud de l’enclave palestinienne. Frontalière de l’Égypte, Rafah est devenu le dernier refuge pour 1,4 millions de Palestiniens selon l’ONU, en majorité des personnes déplacées par la guerre, coincées contre la frontière fermée avec l’Égypte et vivant dans des conditions désastreuses.

Sur le front diplomatique, le président français Emmanuel Macron s’est entretenu mercredi par téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Selon un communiqué de l’Élysée, le locataire de l’Élysée a indiqué à M. Netanyahu que le bilan à Gaza est « intolérable » et que les opérations israéliennes doivent « cesser ».

De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé mercredi le Hamas a conclure rapidement un accord de trêve afin d’éviter une offensive israélienne à Rafah, au moment où se tiennent des négociations au Caire, en Égypte, sur une pause dans les hostilités dans la bande de Gaza.