En visite à Rome et dans le cadre d’une interview exclusive accordée au journal italien La Republica,, le président libanais a tenu des propos particulièrement complaisants à l’égard du Hezbollah, le mouvement chiite pro iranien qui participe aujourd’hui au pouvoir à Beyrouth grace à son alliance avec Michel Aoun
En réponse à la question du quotidien italien sur l’existence d’un État dans l’État au Liban, le président Aoun a pris sans détours la défense de la milice pro-iranienne. Il a totalement occulté à ce propos, entre autres et à titre d’exemples, l’assassinat de Rafic Hariri ainsi que l’entreprise de déstabilisation de l’État et les multiples agressions, dont notamment la longue occupation du centre-ville de Beyrouth en 2006, la guerre de juillet 2006 qu’il a provoquée, l’agression du 7 mai 2008 contre le PSP et le courant du Futur, les agressions dans la localité de Lasa dans le jurd de Jbeil, l’assassinat de Lokman Slim, les agressions contre les opposants chiites, et l’agression contre le quartier de Aïn el-Remmané.