Le 14 février 2025, un convoi de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) a été violemment attaqué à Beyrouth, entraînant des blessures pour le commandant adjoint sortant, Aroldo Lázaro. Cet incident met en lumière les tensions persistantes au Liban.
Le 14 février 2025, aux alentours de 22h49, un convoi de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) a été la cible d’une attaque violente sur la route de l’aéroport Rafic Al Hariri, dans la banlieue sud de Beyrouth. Le commandant adjoint sortant de la FINUL, Aroldo Lázaro, a été blessé lors de cet assaut. Selon des sources locales, des individus identifiés comme des partisans du Hezbollah ont pris d’assaut le convoi, utilisant des barres de fer, incendiant au moins un véhicule et scandant des slogans sectaires tels que « Chiite, Chiite ». Ils ont également bloqué la route et brûlé des panneaux publicitaires.
La FINUL a immédiatement condamné cette attaque, appelant les autorités libanaises à mener une enquête exhaustive et à traduire les responsables en justice. Dans un communiqué, la mission a déclaré : « Nous exigeons une enquête complète et immédiate par les autorités libanaises et que tous les responsables soient traduits en justice. »
Cet incident survient dans un contexte de tensions accrues au Liban, où la présence de la FINUL est parfois perçue avec méfiance par certaines factions locales. Le Hezbollah, en particulier, a exprimé à plusieurs reprises des réserves quant aux activités de la FINUL, l’accusant de dépasser son mandat.
La communauté internationale a réagi avec inquiétude à cette nouvelle attaque. Le secrétaire général des Nations unies a fermement condamné l’incident, soulignant que les attaques contre le personnel de l’ONU sont inacceptables et constituent une violation du droit international. Il a appelé toutes les parties au Liban à respecter le mandat de la FINUL et à garantir la sécurité de son personnel.
Le gouvernement libanais, de son côté, a exprimé sa profonde préoccupation et a assuré qu’une enquête serait menée pour identifier et traduire en justice les responsables de cette attaque. Le Premier ministre a déclaré : « Nous ne tolérerons aucune attaque contre les forces internationales présentes sur notre sol. Les responsables de cet acte odieux seront poursuivis avec la plus grande rigueur. »