Au 109e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, l’État hébreu a étendu mardi ses attaques sur une plus vaste zone dans la région du sud-Liban, ciblant, par exemple, les périphéries de Tyr ou de Naqoura (où siège la Force intermédiaire des nations unies pour le Liban, FINUL). Le Hezbollah libanais – soutenu par l’Iran – a de son côté poursuivi ses attaques de roquettes contre Israël, visant notamment la base de Khirbet Maer.
À l’international, la journée aura également été marquée par la proposition d’Israël d’une trêve de deux mois en échange de la libération de l’ensemble des otages retenus dans la bande de Gaza. Cette demande a été faite après une réunion entre les autorités israéliennes avec les familles des otages, mais qui n’offre aucune solution politique au conflit.
Ailleurs dans la région, plusieurs frappes américaines et britanniques ont de nouveau ciblé les rebelles yéménites Houthis (soutenus par l’Iran), en réponse à leurs attaques régulières en mer Rouge contre le trafic maritime. « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et permettre que des attaques inacceptables et illégales en mer Rouge restent sans réponse. J’exhorte les Houthis à mettre fin à de telles attaques. Le Royaume-Uni n’hésitera pas à réagir à nouveau pour protéger des vies innocentes et préserver la liberté de navigation. » a indiqué sur X (anciennement Twitter) le Premier ministre britannique, Rishi Sunak. A la suite de ces nouvelles frappes américano-britanniques, les Houthis ont menacé de riposter.
We cannot stand by and allow unacceptable and illegal attacks in the Red Sea to go unchallenged.
— Rishi Sunak (@RishiSunak) January 23, 2024
I urge the Houthis to stop such attacks.
The UK will not hesitate to respond again to protect innocent lives and preserve the freedom of navigation.