Une réunion du « groupe des 5 » (États-Unis, France, Arabie Saoudite, Égypte, Qatar), consacrée au Liban, a eu lieu lundi 17 juillet à Doha, au Qatar. Ce groupe travaille depuis l’été 2022 sur une recherche de sortie de crise au pays du Cèdre.
Réaffirmant dans un communiqué l’engagement en faveur de la souveraineté et de l’indépendance du Liban, le Groupe des 5 (Égypte, Qatar, France, Arabie saoudite et États-Unis), qui s’est réuni à Doha lundi en fin de journée, a exprimé « son inquiétude face à ce que près de neuf mois après la fin du mandat présidentiel de Michel Aoun, les responsables politiques libanais n’ont toujours pas élu son successeur. »
La réunion a souligné « l’importance pour les députés libanais de respecter leur devoir constitutionnel et d’élire un président », précisant avoir « discuté de mesures spécifiques à prendre à l’encontre de ceux qui entravent cette élection ».
Depuis l’été 2022
L’Égypte, le Qatar, la France, l’Arabie saoudite et les États-Unis planchent depuis l’été 2022 sur la recherche d’une sortie de crise au Liban. La première concertation avait eu lieu en septembre 2022 à New York, en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU, et avait débouché sur une déclaration commune, « réaffirmant l’attachement à l’accord de Taëf et à l’application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ». Ce groupe des Cinq s’était réuni par la suite en février 2023 à Paris. Ont participé notamment à la dernière réunion : l’émissaire spécial du président français Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian, l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Dorothy Shea, et l’ambassadeur du royaume saoudien au Liban Walid Boukhari.
Dans ce contexte, le Groupe des 5 s’est déclaré prêt à travailler avec le Liban pour soutenir la mise en œuvre de ces réformes structurelles, qui sont indispensables pour la prospérité, la stabilité et la sécurité futures du pays.
« Soutien indéfectible au Liban »