Les bombardements israéliens et les attaques menées par le Hezbollah se sont poursuivis vendredi 17 novembre au sud-Liban, après une nuit violente, au quarante-deuxième jour de la guerre entre le Hamas et Israël. Le média libanais Ici Beyrouth rapporte également que les bombardements entre le Hezbollah et l’armée israélienne ont repris en s’intensifiant, vendredi soir, à la frontière sud du pays du Cèdre.
« La guerre (entre Israël et le Hamas) s’est étendue (…), le Liban y participe (…) et plus personne ne peut désormais contrôler la situation. » Ces déclarations du commandant de la force aérospatiale des gardiens de la révolution Amir Ali Hajizadeh, faites lundi soir et rapportées par l’agence de presse officielle iranienne (IRNA), ne sont pas passées inaperçues. Alors que, depuis le 7 octobre, le Hezbollah pro-iranien se contente derester dansle flou et d’aider son alllié, le Hamas palestinien, avec des bonnes paroles, les propos de ce général iranien manifestent une volonté de Téhéran d’impliquer le Liban dans le conflit.
