Cette menace a été progérée, jeudi 17 novembre, par l général iranien Amir Ali Hajizadeh, commandant des forces aérospatiales de la République islamique, à l’hebdomadaire iranien Sobh-e-Sadegh. Le général a ajouté que Téhéran avait mis au point son propre missile hypersonique et qu’aucun système de défense anti-missile n’était capable de parer aux engins hypersoniques. Ce qui supposerait que la Russie a fourni à l’Iran ces armements sphistiquée
Le général a raison sur un point : les missiles hypersoniques n’ont pas de parade connue. Les systèmes de défense anti-missiles développés par les Israéliens ne peuvent pas repérer et frapper à temps des engins hypervéloces capables de foncer vers une cible à cinq fois la vitesse du son. La vitesse de ces missiles et leur capacité à suivre une trajectoire complexe les rend difficiles à intercepter. Le programme européen de lutte contre les missiles hypersoniques ne prévoit pas de résultat tangible avant 2035.
En revanche, le doute surgit sur la capacité des Iraniens à concevoir et développer des engins hypersoniques. Héloïse Fayet, chercheur à l’IFRI (Institut français de relations internationales), a déclaré à RFI que l’ « annonce n’est pas très crédible parce que la technologie hypersonique, au sens d’un missile étant capable de manœuvrer dans l’atmosphère en évitant d’être détecté, est très difficile à maitriser. Même des pays extrêmement développés sur le plan de l’armement, comme la France, la Chine, les États-Unis et la Russie, ont des projets hypersoniques qui n’ont pas encore été tous testés. » Le Pentagone a également mis en doute le savoir faire iranien dans la technologie des engins hypersoniques.
Si l’Iran dispose de fusées hypersoniques alors qu’il n’est pas capable d’en concevoir ni d’en fabriquer, c’est qu’un pays tiers les lui a fournies. Point n’est besoin de chercher très loin pour comprendre que la Russie, qui elle semble maitriser cette technologie, pourrait avoir fourni des fusées hypersoniques à l’Iran en échange des drones et missiles iraniens. Du high tech russe contre du low tech iranien.
Le risque d’escalade
Pour tous les experts, les systèmes hypersoniques représentent un risque majeur, au même titre que l’arme nucléaire. Téhéran qui cherche à développer l’arme nucléaire est bien sur intéressé par les technologies hypersoniques qui confèrent à celui qui les maitrise un poids géopolitique énorme. Poids auquel tous les voisins de l’Iran se sentiront contraints de réagir en développant pour eux-mêmes, des technologies similaires.
Israël n’a pas fait de commentaires particuliers après les déclarations du général Hajizadeh. En septembre 2022, un mois et demi avant les déclarations iraniennes, un officier supérieur du réseau de défense aérienne de Tsahal avait déclaré : « les missiles hypersoniques ne sont pas encore une menace dans la région, mais ils sont une grande préoccupation ».
Israël a développé une coopération sur le sujet avec l’Agence de défense antimissile (MDA) des États-Unis. La Missile Defense Agency est une agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la conception et du développement du système de défense anti-missile balistique du pays. L’objectif est de fournir une protection antimissiles au territoire américain, aux forces projetées à l’étranger ainsi qu’à certains pays alliés.
Rappelons que les Israéliens ont refusé de vendre aux Ukrainiens leur bouclier anti-missile … pour ne pas déplaire aux Russes. Il semble que la réciproque ne soit pas vraie.
La force d’un peuple, c’est sa culture et son Humanité. Le peuple Persan est de cette catégorie.
Détruire un autre peuple n’est pas l’expression souhaitable et les tensions, aussi grandes soient elles, peuvent trouver des solutions au travers d’un dialogue pacifique. C’est paradoxalement le rôle des puissances, lesquelles plutôt que de se chamailler, devraient prendre sérieusement la nécessaire intervention au Moyen-Orient, dans un élan solidaire.
Nous en avons besoin d’un ordre mondial plus fonctionnel, incisif, humain. Changer donc de paradigme et donner tous les propres efforts pour une paix mondiale qui ne ferait que profiter à tous. Se discréditer réciproquement, c’est déjà fait et le monde ne croit plus aux institutions multilatérales. Assez de la destruction, tentez de faire la paix en recourant aux moyens pacifiques. Défions notre instinct destructeur en choisissant volontairement la force de la paix joyeuse! Vive L’IRAN, vive ISRAËL, en paix et coopération.