Mahmadou issoufou cherche à obtenir des putschistes la libération du patron du PNDS, le parti au pouvoir au Niger qui lui est resté en partie fidèle et qu’il tente d’actionner en faveur d’un compromis avec la junte. L’ancien président du Niger lève ainsi un coin de voile sur ses intentions véritables jusqu’ici dissimulées dans une médiation improvisée en faveur d’une transition hypothétique.
Cette démarche de l’ancien Président ne vise qu’à reprendre reprendre la totalité du pouvoir, lui et son clan. Quitte à sacrifier son successeur, Mohamed Bazoum, qu’il avait pourtant choisi, qui s’est montré d’une loyauté totale et dont le bilan est plus qu’honorable en deux ans de pouvoir.l
La communauté internationale qui avait salué le départ du président Issoufou après deux mandats comme l’action d’éclat d’un des rares chefs d’état africain à avoir quitté le pouvoir volontairement, doit réviser la perception d’un Issoufou grand démocrate. L’ex chef d’état, assoiffé de pouvoir, joue la carte de militaires putschistes amis pour reprendre, via un proche, voire son propre fils, l’entier controle sur le régime nigérien.
Samir Moussa, correspondance Niamey, fait ci dessous le point sur les intrigues d’Issoufou
L’ancien ministre de la Défense d’Issoufou, Karidjo Mahamadou, membre fondateur du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, du Président Issoufou et proche de ce dernier, a dénoncé «fermement» le projet d’intervention militaire dans une lettre qui circule sur les réseaux sociaux. «Près d’un mois après ce qu’il convient d’appeler un coup d’Etat militaire et pendant que le Président Bazoum, sa famille et un bon nombre d’anciens dignitaires sont détenus par les forces de défense et de sécurité, des acteurs extérieurs au Niger, avec la bénédiction de certains Nigériens égarés, s’entêtent à vouloir intervenir militairement dans notre pays pour, disent-ils, restaurer l’ordre constitutionnel et rétablir le Président Bazoum dans ses fonctions. Cette initiative, qui a sans doute des objectifs autres que ceux annoncés, constitue non seulement une atteinte grave à la souveraineté du Niger mais surtout une grande menace pour la paix et la stabilité du Niger et de l’Afrique de l’Ouest et du Nord», écrit-il.
L’ancien ministre, dont la réputation a été ternie par les graves détournements de fonds au ministère de la Défense révélés en 2020, appelle les Nigériens «tous bords confondus à privilégier une résolution pacifique de cette crise, tout comme son mentor, l’ex Président Issougou qui plaide ouvertement pour négocier une transition avec les militaires.
Du mauvais coté de l’Histoire
Jusqu’où ira le Président Mahmadou issoufou? Bradera-t-il sa réputation surfaite de démocrate, en soutenant, des conjurés militaires? Où le mèneront ses manœuvres déloyales envers son compagnon de lutte, Mohamed Bazoum? Depuis une semaine, Mahmadou issoufou ne ménage pa sa peine pour imposer à ses compatriotes une transition qui mettrait à la porte le Président élu du Niger, Mohamed Bazoum et forcerait les putschistes à retourner dans les casernes.
Ainsi l’ancien président harcèle la coalition qui a porté le candidat Mohamed Bazoum au pouvoir pour qu’ils fassent défection de la majorité présidentielle. Tous -chefs des partis politiques , membres de l’alliance au pouvoir- sont sommés de se prononcer en faveur d’une transition, donc d’abandonner l’idée du rétablissement du Président légitime dans ses fonctions.
Mahmadou issoufou s’est écarté, il n’y a plus l’ombre d’un doute, de la position défendue par de ombreux Nigériens conscients et patriotes et se démarque des exigences de la CEDEAO et de la communauté internationale.
Une transition illusoire
Les partenaires du Président Bazoum ont opposé une fin de non-recevoir cinglante à la proposition de s’aventurer dans une transition illusoire. Mahmadou issoufou s’était adressé au PNDS, le parti qui l’a toujours soutenu, longtemps en bonne entente avec Mohamed Bazoum. L’ex Président tente de s’appuyer sur des éléments qui lui sont restés fidèles, pour obtenir un ralliement du PNDS à la junte.
Mais ses partisans ne faisaient pas le poids devant un front du refus soudé. C’est alors qu’il a pensé à un joker capable de faire pencher la balance de son côté , Pierre Foumokoye, le président du PNDS. « Foumokoye vit et respire par Issoufou, plaide l’homme de la rue à Niamey, son maître à penser ».
Mahmadou issoufou, compte sur son obligé pour forcer le parti à se fendre d’une déclaration d’allégeance à la junte. C’est pourquoi il a plaidé auprès de ses alliés putschistes sa libération. Issoufou aurait fini, d’après certaines sources de Mondafrique, par obtenir dans la soirée du undi 28 Août 2023 que son fidèle lui soit rendu. Une telle mesure serait une formidable preuve de la proximité de la junte avec l’ancien pouvoir.
Un politique avisé sait choisir aussi ses alliés. Que peut gagner Issoufou avec des personnalités qui ont isolé leur pays, affamé leurs populations et sont montrées du doigt par la communauté des États africains ?
Niger, un putsch de trop
Très bon article. Merci beaucoup
Beaucoup de mauvaise foi dans cet article probablement écrit par un partisan de Bazoum qui sait pourtant que ce dernier n’a absolument personnr au Niger en dehors de quelques dizaines de membres de sa commumauté et de quelques amis d’enfance à qui il a distribué des postes. Tout le monde sait que Bazoum ne serait rien au Niger et n’aurait même pas récolté 2% sans Issoufou qui l’a imposé lors des primaires du parti sur insistance de Macron contre l’avis de tous les membres influents du parti qui savaient Bazoum indigne de confiance parce que versatile et velléitaire et a dû recourir à des fraudes massives jamais vues dans l’histoire du pays après avoir chassé et forcé à l’exil tous les candidats qui pouvaient lui faire de l’ombre. Parce qi’il avait l’appui de certains officiers militaires français, Bazoum s’est senti pouser des ailes et a voulu griller Issoufou pour le faire emrisonner en soulevant le lièvre sur des affaires de corruption et en lui arrachant le contrôle du pétrole. Il était sûr qu’avec l’armée francaise à 2 kilomètres de son palais, personne n’oserait le toucher. Très msuvais calcul comme on a vu.
MondAfrique il faut savoir que c’est plutôt contre Issoufou que le peuple nigérien a une dent. Certes il n’y a pas grande différence entre lui et celui qu’il a imposé mais ISSOUFOU c’est Satan en personne. Le pire des présidents que le Niger n’ait jamais connu.