Les chars lourds allemands et américains vont arriver en Ukraine dans les mois qui viennent. Zelensky veut à présent des avions… La France doit-elle livrer des chars Leclerc à l’Ukraine ? La question fait débat en France. A droite, Xavier Bertrand pense que OUI. A gauche, Fabien Roussel appelle à en discuter au parlement. La ministre française des affaires étrangères, en visite diplomatique à Odessa, au moment où la ville était frappée par une salve de missiles, a réaffirmé qu’aucune décision n’était prise et que rien n’était exclu.
Une analyse de Joelle Hazard
Catherine Colonna, discrète mais active comme tient à le rester la France dans ce marasme international, a évoqué en fin de discours face à la presse française reçue à l’occasion des voeux de la ministre, la citation toujours d’actualité du grand écrivain russe Soljenitsyne : « La violence trouve son seul refuge dans le mensonge et le mensonge son seul soutien dans la violence. Tout homme qui a choisi la violence comme moyen doit inexorablement choisir le mensonge comme règle. »
La réalité, la voici: quelques centaines de chars d’assaut doivent être livrés à l’Ukraine dans les mois à venir, huit mois pour les plus performants d’Outre-Atlantique. Aux 31 M1 Abrams américains (un bataillon), aux 14 Léopard 2 allemands issus des stocks de la Bundeswehr, vont s’ajouter les divers Léopard dispersés en Europe, principalement en Pologne, sans compter les Challenger 2 britanniques. Et ce n’est qu’un début. Suivront probablement des missiles de longue portée et des avions de combat réclamés par Zelensky.
Ces livraisons marquent-elles le début de l’escalade sans fin et dangereuse que redoutent certains ou bien ne seront-elles que de simples degrés supplémentaires franchis dans la guerre ?
Poutine vent debout contre le « protectorat américain »
A l’annonce des livraisons de chars lourds à l’Ukraine, Les Russes ont accusé le coup, en minimisant l’unité des alliés occidentaux dans cet « accord » obtenu au forceps. L’Allemagne est désormais traitée de « protectorat américain » par Poutine.
Mais les Russes peuvent dorénavant mesurer la capacité des moyens de défense ukrainiens susceptibles de remettre en cause tous leurs plans : « C’est une décision extrêmement dangereuse qui va amener le conflit vers un nouveau niveau de confrontation » a réagi Sergueï Netchaev, l’ambassadeur de Russie à Berlin. Au Kremlin, le porte-parole Dimitri Peskov ne décolère pas non plus : « Il s’agit d’une erreur grave…Ces chars vont brûler comme tous les autres… Cela va coûter très cher, ce qui retombera sur les épaules des contribuables ! »
Joe Biden, de son côté se frotte un peu les mains : « Poutine s’attendait à ce que l’Europe faiblisse, il a eu tort !… Les Alliés sont unis, engagés envers la sécurité de l’Ukraine » dira-t-il. Mais le président américain précise que cette livraison de chars « ne constitue pas une menace contre la Russie » et il s’empresse d’ajouter que… si les troupes russes quittaient l’Ukraine, la guerre se terminerait demain. »
Biden paraît inquiet du risque qu’il y a de voir l’Ukraine perdre la guerre. Pour Washington, une victoire russe aurait des conséquences incalculables sur l’équilibre mondial. Aussi les Américains encouragent-ils les Ukrainiens à se préparer à une contre-offensive. Difficile de présager de prochains affrontements de blindés dans la « raspoutista » du Donbass !
De source étrangère très informée, le FSB considère que les chars livrés à l’Ukraine et qui déshabillent les armées de l’OTAN ne changeront pas grand-chose au rapport de forces, sachant que l’Ukraine a besoin de trois à quatre mille chars pour faire la percée qu’elle envisage.
« Qui a cherché cette guerre ? » rapporte la même source, « ce ne sont pas les Russes, c’est l’Ouest ! ». Le scoop est le suivant :
La Russie aurait déclenché son « opération militaire spéciale » de février 2022 sur le fondement d’informations de ses Services annonçant pour le lendemain à 6 h du matin une attaque de l’armée ukrainienne contre les autonomistes russophones du Donbass …
Après les accords de Minsk II, les autorités de Kiev soutenues par les Américains et les Anglais avaient longuement préparé l’armée ukrainienne à une future reconquête de la province du Donbass. Le SAS britannique a eu le leadership de cette « formation ».
Info ou intox ? Un Service (disons le FSB ou le MI6, au choix) aurait alors délibérément bluffé pour déclencher l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe la première à des fins qui restent à élucider… mais sur l’ordre de quel démiurge ?
« La propagande de guerre, la désinformation permanente, les réseaux sociaux gangrénés : méfiance ! » dira la ministre des Affaires étrangères aux journalistes de la presse diplomatique réunis au Quai d’Orsay.
le gendarme francais c’est juste fait pour les petits pays du tiers-monde:abattre el kedafi par exemple, exploiter les pays du sahel …etc…
en somme, la france c’est le poison du tiers-monde!!!!!!!!!!