L’ambassadeur de France au Niger a été enfin rappelé par Paris
Désengager la base aérienne projetée (BAP) de Niamey va représenter un considérable travail de planification. Mille hommes y sont stationnés, entourés de centaines de containers. Si la majorité des personnels seront évacués par les airs, en revanche, la partie la plus lourde du fret le sera par la route.
Le temps est compté. Les soldats français doivent avoir quitté le Niger d’ici à la fin de l’année. L’armée française doit donc trouver, hors du Niger, un hub logistique afin de centraliser le matériel évacué avant de le renvoyer en France. Le port de Cotonou serait tout indiqué, mais pour le moment la junte nigérienne ne semble pas disposée à ouvrir sa frontière avec le Bénin aux convois militaires français.
L’équation logistique du départ français pourrait par conséquent se révéler très compliquée.